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Votre caisse est ouverte?

4 avril 2009

Les pervers...

Comme le titre l'explique, les pervers sont nombreux à zoner dans les centres commerciaux, à la recherche d'une caissière quelconque à se taper (charmant!)

Leurs méthodes sont aussi diverses que pathétiques (et lassantes)

Petit éventail de leurs... techniques...


- Client: Haaan mademoiselle, vous êtes de plus en plus jolie a chaque fois que je viens
- Moi: Aha... Ouais c'est gentil, mais c'est pas pour ça que vous allez payer moins cher...

(je précise que ce charmant jeune homme a plus de 80 ans... Véridique)

- Les clients qui nous frottent ou nous attrapent la main quand on leur rend leur monnaie, et affiche par la même occasion un sourire satisfait.

- Ceux qui reviennent 4 fois de suite le matin, et encore 2 fois dans l'après-midi en prétextant "n'avoir pas de tête mais avoir des jambes"... Et la bite en feu aussi?!

- Les vieux pervers frustrés qui restent planté a ta caisse en te fixant alors qu'ils ont déjà payé et que leurs clous sont dans leur sachet.

- Les puceaux qui attrapent des plaques rouges de stress quand tu leur dis bonjour (je suis payée pour le dire, va pas te faire des idées hein)

- Ceux qui essaient de faire la conversation en baratinant des trucs inintéressant en affichant un grand sourire, en pensant que c'est bon, ils t'ont emballée.

vieux_sarkosiste

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4 avril 2009

Le bancontact...

Aaaahhh... Le bancontact... Machine du démon pour certains clients qui peinent à s'en servir...
C'est pourtant simple me direz vous... Oui mais... non.... Certains arriérés clients ne savent pas sur quoi appuyer et font n'importe quoi... C'est donc la raison pour laquelle on est obligée de répéter à longueur de journée "vous pouvez faire le code et valider"

Bon, cette phrase est compréhensible quand même, non?!

Ben faut croire que non...
Petites anecdotes courantes...


1.
- moi: Vous pouvez faire le code et valider
- client: .... (aucune réaction)
Dans ce cas, je vaque à mes occupations et reviens voir 2 minutes plus tard pour constater que oh! la situation n'a pas évolué, cet imbécile reste planté béatement devant l'engin en attendant que son code se fasse tout seul...


2.
- moi: Vous pouvez faire le code et valider
- client: Je peux faire mon code?
- moi: Non connard, fait le dans une heure ça ira mieux... Oui monsieur, maintenant...


3.
- moi: Vous pouvez faire le code et valider
- client: (fait son code et...rien) Je dois valider?
- moi: Non hein, si je le dis, c'est que ça m'éclate de parler dans le gaz! Oui, oui il faut valider... (han...)
- client: Il faut appuyer sur ok c'est ça?
- moi: Mais bordel de merde, tu le vois pas le bouton vert? On peut se foutre de ma gueule??!
Dans ces cas là, je finis par appuyer moi-même sur le bouton...


4.
- moi: Vous pouvez faire le code et valider
- client: Oh je me suis trompé!
Et allez, la caisse est plantée, c'est parti pour poireauter 10 minutes....


5.
- moi: Vous pouvez faire le code et valider
- client: Y'a que 3 chiffres affichés c'est normal?
- moi: (en larme intérieurement): Non, vous n'avez pas appuyé assez fort, c'est tout, il faut recommencer...


6.
- moi: Vous pouvez faire le code et valider
- client: Ah c'est bizarre ça, dans les autres magasins, il faut pas valider parce que ça se fait tout seul, blablablabla....
- moi: Ta gueule je m'en fous de ta vie... Aha... ben oui ça change d'un magasin à l'autre... (air blasé...)


Il faut bien entendu se rendre compte qu'on a droit à ça tous les jours, pas une fois de temps en temps...


Oui, oui c'est pénible.

bancontact3

4 avril 2009

Les gens dégoutants...

Plus trash que les odeurs corporelles (oui, oui c'est possible, malheureusement), nous avons la catégorie des gros dégoutants (on peut ajouter l'adjectif "sans gène" aussi)

Bien... commençons tout d'abord par l'histoire de la petite fille... (cette histoire ne m'est pas arrivée, mais j'en étais le témoin)

- Un couple de jeunes parents arrive à la caisse de ma collègue avec leur gamine dans le caddy,. Celle-ci s'agite nerveusement, en effet, elle veut aller au toilettes, ce à quoi sa mère lui répond "tu iras après, on va d'abord payer"...
Les spasmes de la fillette deviennent de plus en plus fort sans que sa stupide mère s'en rende compte, jusqu'au moment où... la gamine se pisse dessus... (et laisse par la même occasion une gigantesque flaque à ses pieds...)
Voyant ça, la mère lance à ma collègue "ah! ben elle aura moins besoin maintenant!" avant de s'en aller laissant tout en plan à la pauvre caissière qui a dû esponger (tel Jacquouille)

- Un(e) client(e) a malencontreusement oublié une grosse flaque de gerbe dans un rayon..

- Les gens qui renversent leurs pots de peinture et nous regardent essuyer, tels des autistes, comme si leurs mains étaient soudainement devenues inutilisables...

- Les gens qui chient derrière nos container à l'extérieur, en prenant soins d'essayer de couvrir leurs fèces avec du papier cul (c'est clair que ça se voit vachement moins là, bravo)

- Ceux qui abandonnent leurs mouchoirs en papier dans les rayons.

- Ceux qui ont les cales des mains incrustées de bouse de vache, et qui t'effleurent bien la main en te tendant leur argent (oh oui! refile moi ta gale, j'aime ça)

Je ne pense à plus rien d'autres pour l'instant, mais il y aura probablement un autre article sur mon blog qui traitera du même sujet par la suite...


800px_cow_bouse_de_vache


4 avril 2009

Les questions à la con...

Mmmmffff... Voici un petit exemplaire de ce que je dois subir chaque jour (autre que les questions concernant le terreau...)


Le skè.

Client: Mademoiselle, vous avez du skè?
Moi: (avec mon air blasé) Du quoi?!
Client: Du skè! Vous savez là, l'imitation du cuir
Moi: Aha... C'est pas du skè, c'est du skaï... *au secours... ne pas se marrer...*
Client: Oui, enfin, vous les jeunes, vous parlez différemment... Alors, vous en avez?
Moi: Non, désolée, nous n'avons pas de skè *tu te crois au marché, connard?*


Les animaux.

Client: Mademoiselle, vous avez des poules?
Moi: Oui, oui dans le fond, à côté des ânes...
Client: Ah... je vais aller voir...
Moi: Non, mais monsieur, c'est pour rire, on a pas de poules ici!
Client: Ah! c'est parce que on m'a dit que vous en vendiez
Moi: *putain mais t'es bouché ou quoi?* Ah ben on vous a mal renseigné, allez plutôt voir au dessus au magasin pour animaux...


Les portes.

Client: Dites, je suis un peu perdue, il n'y avait pas des portes de sortie dans le fond du magasin?
Moi: Heuuuu... ben ça fait presque 4 ans qu'il n'y a plus de portes de côté là hein...
Client: Ah mais si, je vous assure, je suis venue y'a 15 jours et je suis sortie par là!
Moi: .... .... .... .... *putain, j'en ai trop marre, je veux des vacances là, viiiite*


Les gros fainénants de mes 2.

Client (arrivant essouflé à la caisse): Dites, une question pour ne pas chercher trop longtemps, c'est où les clous?
Moi: et bonjour, ça pue? Allée 29 madame... (air fortement blasé)

5 minutes plus tard....
Client: Ah mais c'était pas là où vous avez dit, c'est pas vraiment des clous que je cherchais blablablabla...
Moi: ben bouge ton cul et cherche alors si t'es pas contente, pétasse va. Aaaah des clous comme ça, ah ben oui, je me suis trompée... (SPASMES!!!)


Les gogols.

Client: Votre caisse est ouverte?
Moi: non, connard je décore. Oui bien sûr, vous pouvez venir... (gniiiiii...)

OU, variante, quand il y a 2 caisses ouvertes l'une à côté de l'autre...

Ils exécutent d'abord une petite danse, en balançant leur articles de gauche à droite avant de dire: (attention, il y a plusieurs options)

- je vais chez qui?
- qui est la moins chère?
- qui a envie de travailler?

Le tout en riant tout seul de leurs blagues qu'on entend 50 fois sur le w-e, persuadé qu'ils sont les seuls à nous sortir des trucs aussi pathétiques marrants...

Vous aurez compris que mes pensées sont notées en ironique... Je suis peut-être une râleuse compulsive, mais je suis bien éduquée, faut pas croire.

poules01

3 avril 2009

Les odeurs corporelles

Bien.

Imaginez-vous commencer à bosser à 9h du matin.

Imaginons d'abord que votre 1er client de la journée vient vers vous pour vous poser une question, mais que oh bordel!! ce flairant gentil homme, à ingurgité une gousse d'ail la veille (probablement pour chasser les démons ardennais, les vieilles croyances sont tenaces dans des coins si paumés)

Option numéro 2, votre 1ere cliente est une petite femme âgée (qui admettons-le, fais pitié avec sa jambe folle)
Mais... quelle est donc cette odeur? La femme en question n'a en fait pas de patte folle, c'est juste qu'elle marche les jambes bien écartées parce qu'elle s'est chié dessus, et que ça pue à 20km à la ronde...

Dernière option (non pas des moindres, car c'est la plus fréquente)
Imaginez-vous une odeur de fricadelle, ou bien de soupe aux poireaux... Vous y êtes? Non, non ça ne donne pas faim, ça donne juste la gerbe car cette description correspond parfaitement à l'odeur de la transpiration qui a macéré sous des aisselles appartenants à un gros (ou grosse) puant(e) qui ne connait ni l'eau, ni le gel douche, et encore moins le déodorant...

Je précise que ces histoires sont véridiques dans le moindre détail, et que (évidemment) c'est toujours ce genre de personne qui s'incruste le plus longtemps possible à la caisse...

(après on se demande pourquoi j'ai des nausées matinales?!)

CHTI_10_Fricadelle

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3 avril 2009

Le terreau

Mon dieu... Le terreau... Tel le Saint-Graal, ils se jettent tous sur lui, en redemande, courent dans les rayons à sa recherche... pour finir à la caisse et me demander sans fin au moins une cinquantaine de fois par jour "vous avez du terreau?" ou, variante, je suis chanceuse: "où est le terreau?"

Tu sais pas d'abord dire bonjour, connasse?!!

Ça peut paraitre stupide de se plaindre pour ça, sauf qu'il faut savoir que quand il fait beau, le terreau est dehors, à l'entrée, devant les portes! Ou (plus difficile à trouver, tel un jeu de piste), il est placé à côté de la porte d'entrée, à l'intérieur...

Je traduis donc, au cas où des clients assistés se reconnaitraient dans cette description...
Ils sont obligés de passer à côté pour pouvoir rentrer!!

Cette question qui revient sans cesse, tous les jours, toute la semaine, finit par me foutre des spasmes...
Je m'imagine pourvoir leur répondre "mais putain, j'en ai rien à foutre de ton terreau, bouge ton cul et cherche, t'as que ça à foutre!!!"

Mais non, je suis payée pour être aimable, je les redirige donc vers leur précieuse terre à la con.
(il faut savoir que cette question ne revient pas juste au printemps ou en été, non, non, ils veulent du terreau toute l'année, ô joie)

terreau

3 avril 2009

Les heures d’ouverture.


Bien. En général, les heures d’ouverture sont affichées sur les portes du magasin.

Au bout de 3 ans, les clients fidèles et ceux habitant à proximité du magasin connaissent les heures d’ouverture.

Mais hélas (pour moi), il existe toujours une poignée d'irréductibles, anarchistes, pèle-couilles, qui font semblant de ne pas savoir... Serait-ce la faute à la vieille habitude de se lever pour aller traire les vaches?

Ces espèces de chiants aimables clients, sont déjà devant la porte du magasin dès 8h30 (il faut savoir que ça ouvre à 9h), tout ça pour quoi ? En général pour une boites de clous ou de punaises, ou juste parce qu’ils ont envie de zoner sans but dans les allées du magasin et me faire chier avec leurs bêtes questions

 

Rien ne les arrête, ni la neige, ni le froid, et encore moins le beau temps qui les incite encore plus à sortir.

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3 avril 2009

Introduction...

Le boulot d’une caissière est facile, et pas du tout crevant.

Voilà ce que j’entends (je ne pense pas être la seule d’ailleurs) quand je réponds à la question "que fais-tu dans la vie ?" et que… j’ose me plaindre…

Car, oui, mon boulot, c’est la planque, c’est facile, c’est gai, blablabla…

Ha ha… (rire ironique), mon boulot n’est peut-être pas crevant physiquement, mais nerveusement parlant, c’est une autre histoire…

Ce blog va me servir de thérapie (moins cher que de devoir s’inscrire dans un asile après seulement 3 ans de service en tant que "hôtesse de caisse"), car devoir supporter des assistés à longueur de journée, au bout d'un moment, c’est un peu épuisant.

 

Vous aurez compris que je suis tout à fait épanouie dans mon boulot.

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Votre caisse est ouverte?
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